Bienvenue à tous. Au jour d’hui on a Brian Arthur comme notre invite. Brian est un des fondateurs de ce qu’on appelle aujourd’hui l’économie complex, c’est a dire l’etude de l’économie comme system adaptatif complexe. Brian a passé beaucoup de temps comme professeur a Stanford, et après comme faculté - professeur d’investigation dans l’Institut de Santa Fe. On c’est vu plusieurs années, la dans ces premiers temps. Brian était le premier directeur du Program d’Economie du SFI Il est actuellement un chercheur visitant a Palo Alto Centre d’Investigation en Californie et il est un professeur externe du Institut Santa Fe. Il a écrit beaucoup d’articles et livres sur l’économie et la complexité. J’indique un lien avec un de ces travailles recents sur l’économie complexe sur la page de mâtereaux du cours pour que vous pouviez le télécharger. Se le livre plus recent de Brian appelé La Nature de Technologie — ‘ que est ce que c’est, comment il évolue. ‘ Alors, bienvenue Brian. Merci, je suis enchantée d’y être. Brian - Pourquoi est ce que tu penses que l’économie est un système complex adaptatif? Bon, Je pense que c’est une forme très ancienne, en réalité, de voir l’économie. L’économie tend a être pensé comme des divers acteurs ou agents dans l’économie, les intervenants d’économie si vous voulez, comme créant, ensemble, un résultat aux-quelles ils réagissent, soit des investisseurs dans le marché qui achètent et vendent un stock particulier, et qui crée combien est acheté et vendu et comment le prix s’adapte, et puis ils réagissent au nouveau prix. Donc j’ai tendance à voir des systèmes complexes comme systems de plusieurs elements qui créent un motif ou résultat aux-quelles réagissent ces elements, et l’économie est certainement un system très interactif du genre. Aussi, il est vraie que l’économie c’est vu de tel façon depuis longtemps. Quand Adam Smith écrivait sur économie dans les années 1770 il décrit le boucher et le boulanger et le fabricant de bougies comment créateurs de quelque chose auxquelles ils réagissent tous donc il y a au moins 200 ou 230 années, 240, que le gens voyait l’économie comme système complexe. Un peut après, 100 ans après, les choses ont changé. Comment ont-ils changées? Bon, il y avait un tendance, depuis 1870, a mathématiser l’économie et de s’assurer qu’on peut tout analyzer avec d’equations, d’expressions. Les choses ce sont donc simplifiée. L’economists dans les temps Victoriennes - dans Angleterre en tout cas - et en Suisse, des endroits comme ca, ont commencé a a voir l’économie plus comme une machine quelquechose comme une machine parfaitement ordonnée avec des éléments en interaction et tous les elements marchent ensembles pour créer quelque chose qui est constant ou en équilibre. Donc l’accent était sur l’équilibre. Tout était dans un état de stase, un peut comme- pas comme si rien ne se passait mais plus comme si la surface d’un lac, ayant atteint un niveau particulier, possède parfois quelques ondes mais après reprends le meme niveau. Donc pour au moins 100, 120 ou 30 années, on a regardée l’économie comme équilibre, parfaitement conçu ou parfaitement équilibré comme une machine avec tout et équilibre, tout en mouvement mais équilibré à perfection - Maintenant on s’éloigne de cela de nouveau. Les gens voient l’économie comme une chose plus organique de quelque sort - presque biologique. Et oui! On commence a voir l’économie de nouveau comme les gens l’avaient fait il y a 2 ou 3, ~250 années. On commence a voir que des nouvelles opportunités se présentent tout le temps. C’est un peut comme le biosphere, des nouvelles espèces arrivent tout le temps, et cela change le résultat donc la difference vraiment entre la façon dont on voit l’économie maintenant et comme système complexe adaptatif au lieu de comme économie d’équilibre, c’est comme la difference de possibilité en biologie. Si tu decides rechercher une espèce, et tu connais le nombre de loup et le nombre de pins Spruce, et le nombre de moutons dans l’économie, tu peut voir qu’ils sont dans un genre d’équilibre globale, et ils ont une biologie d’équilibre basé sur cela. Mais au long-terme, ça ne fonctionne pas comme ça. Tu vois des espèces nouvelles, au fait, des ordres complets nouveaux d’espèces, depuis les temps primitives, des myxomycètes qui se transforment en plantes et poissons primitives, etc, et qui radient entre choses très différents, et puis on arrive au dinosaurs et reptiles et mammals chaque annonçant des ères nouvelles et onc on recommence a voir l’économie de cette façon, qu’il y arrivent de nouveaux éléments qui créent des structures nouveaux, les acteurs dans l’économie réagissent tout le temps, et eux-mêmes emmènent - ces réactions mènent plus de nouvelles opportunités, donc l’économie évolue beaucoup comme une écologie. C’est interessant que Darwin utilisait des idées économiques pour comprendre la biologie, et maintenant les gens prêtent du sens contraire, non? C’est incroyable, Darwin lisait Malthus dans les années 1830 Wallace aussi, au fait, ils ont élaboré leur théorie d’evolution ayant lu d’économie, et maintenant je pense le flux est dans les deux directions. Ce qu’on voit c’est que les acteurs d’économie, les agents d’économie les gens d’entreprise et du genre, ils explorent le nouvelles opportunités, nouvelles stratèges, nouvelles façons de prédire nouvelles façons de penser, d’agir, dans des situations crees par toutes les actions et stratèges et predictions, donc on pense au gens comme essayent des nouvelles stratèges dans une écologie qui consiste d’autres stratèges. La vu d’économie est très écologique, donc on converse avec les écologistes, les gens comme Robert May et beaucoup d’autres. Et les ecologists, j’espère qu’ils apprennent des économistes aussi, parce qu’on a étudié ce genre de phénomène pour des centaines d’années. Depuis ce point de vu, ce que je veut souligner c’est le point de vu parviens de il y a 200 années le point de vu d’économie comme évoluant, changeant, toujours changeant, toujours adaptant mais on possède plein de nouveaux outils qu’on commence a utiliser et qui aident redefinir l’économie comme système complex adaptatif. En fait cela était ma prochaine question, parce-que vous avez inventé le terme économie complexe qui appelle l’attention de la presse et de beaucoup de monde, et je me demandais — peut-être vous l’avez déjà dit - mais que est ce que characterize l’économie complexe par rapport a l’économie tout court? l’économie de norme? Sont-ils les outils de modeler systems complexes? No, je pense que l’économie complexe se réfère surtout a que les interactions dans l’économie sont prises sérieusement, et on ne pense pas a l’économie comme toujours statique ou en équilibre. L’économie est pleine d’opportunités et les acteurs ou agents la dedans, soit dans le banques ou d’entreprises ou comme consommateurs, s’adapte toujours et donc quand tu vois les gens ou agents dans l’économie toujours s’adaptant au situations crées qui peuvent ou pas s’équilibrer, on commence a voir, de plus en plus, dans toutes secteurs finance, commerce international, que on n’atteint pas l’équilibre. Une chose mène a autre. Je pense que c’était Churchill, quand on lui a demande sur l’histoire et comment il définirai l’histoire, il a dit: l’histoire? L’histoire c’est une chose maudite après l’autre. D’une façon l’économie est comme ça aussi. On voit l’économie comme ouverte, créent d’opportunité, les agent y réagissent toujours et donc ils changent la situation de nouveau Si tu veut voir tout ce qui ce passe comme étant dans un équilibre, tu trouves l’économie de norme et tu peut faire plein d’analyse avec C’est une simplification mais avec d’utilité au moins pour 100 ans mais si tu veut généraliser et dire que c’est toujours ouvert et changeant d’autre choses dans une partie spécifique de l’économie dont tu fais l’etude donc tu fais l’économie complexe. Ca generalize l’économie de norme. Et la raison pour laquelle on peut faire ça, au fait, c’est par-ce que on a stochastique non-linéaire des theories des processus stochastique, e.g. théorie de probabilité de luxe, on a la dynamique non-linéaire, et le calcul numérique. On peut faire beaucoup si on precise les problèmes avec des modèles et puis regarde les modèles comme une expérience de labo. Construire un modèle avec une interaction qui ne mène pas vers un équilibre et analysant les résultats c’est intéressant, et c’est ce qui relie tout avec la complexité, et la chose interessante c’est que tu commence a reconnaitre des phénomènes d’autres domaines. Tu trouve plus qu’un résultat possible, donc si tu fais l’experience une fois tu trouve une chose tout le monde conduit au coté gauche de la rue, si c’est laissé au hasard, ou tu joues l’histoire une autre fois, petits événements, et tu trouves, par hasard, toutes les voitures de l’autre coté. On parle Anglais, au moins j’espère, mais on aurait pu finir par parler français ou du genre si quelques petits événements nous avaient mené en d’autres chemins quelques 100 années d’auparavant. Donc tu vois de phénomènes propres au physique, ou dans la immunologie des motifs qui ressortent, des événements qui mènent a d’autres des motifs qui se répètent, tu ne peut le prédire sans faute, mais tu peut étudier les motifs et structures qui ressortent. Et vous verrez des transitions de phase, et je suis sûr que — tes étudiants, je suis sûr qu’ils connaissent bien, que dans certaines regimes le system devient chaotique, et dans d’autres il trouve un attracteur unique, et au milieu, des choses complexes maravilleuses peuvent arriver, avec des longueurs de corrélation, etc. Donc ce n’est pas surprenant que en économie on retrouve des phénomènes d’autres domaines.